Les Regrets


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PASSANT! Me permettez-vous, de vous demander, si vous avez jamais connu des regrets? Quand nous visitons un cimetière, très souvent, sur les tombes, notre regard se porte sur de petites plaques de marbre ou de métal, sur lesquelles on peut lire cette courte mais significative inscription "REGRETS". Parfois, sur ces plaques artistiquement ouvragées, se détachent ces mots: " A notre mère regrettée" ou "à notre père regretté". Oh! combien ces paroles sont éloquentes dans leur simplicité. Quelquefois, il s'agit d'un fils ou d'une fille, d'un époux ou d'une épouse bien-aimée, trop tôt partis, hélas! Combien nous regrettons ceux que nous perdons et que nous aimons. Et c'est bien juste, n'est-ce pas, de le faire? Les êtres aimés, et qui ont disparu de la scène présente, nous manquent et lorsque la séparation a eu lieu, nous nous sentons comme un navire désemparé auquel un vent de tempête aurait brusquement arraché son gouvernail. N'avez-vous pas remarqué qu'en de semblables circonstances, l'absence est chaque jour sentie davantage?

Il arrive aussi que, devant une tombe, qui s'est pour toujours refermée, on regrette d'avoir occasionné de la peine à ceux qui nous ont quittés. On regrette aussi parfois, d'avoir négligé de régler un différent pendant la vie de ceux qui sont maintenant de l'autre côté de la tombe. Il arrive que l'on regrette de n'avoir pas écouté un conseil; un mariage n'aurait eu lieu si l'on avait écouté les avertissements d'une mère ou les paroles de sagesse d'un père. Ah! dans la vie, combien de regrets! Et que de désastres dans les affaires! Un jour, par exemple, nous fûmes avertis que telle opération commerciale, industrielle ou financière était périlleuse et pouvait réserver de pénibles surprises. Nous n'avons pas écouté, et, une fois engagés à fond, nous avons récolté les fruits amers de notre témérité. Ici encore, il y a des regrets. Que dirai-je des prisons, des bagnes et des pénitenciers? On a déshonoré sa famille, on s'est déshonoré soi-même, on a brisé sa carrière. On a sombré dans le vol, l'abus de confiance: un seul moment d'oubli de sa part a peut-être fait cela.

Et quand la maladie fait son oeuvre combien de regrets souvent alors assaillent notre coeur. Pourquoi? Parce que nous avons fait fi des avertissements de tous ces êtres aimés, qui, chaque jour nous signalaient les excès auxquels nous nous livrions et qui devaient avoir raison de notre santé. Pensez aux regrets de l'homme débauché, complètement miné dans sa santé, triste épave dans quelque hôpital, connaissant les terribles résultats de ses inconséquences. Et nous pourrions allonger ainsi indéfiniment cette liste: les sujets de regrets, certes, ne manquent pas.

Regrets pénibles et douloureux, regrets amers qui nous assiègent et nous tourmentent, qui donc pourrait sonder vos profondeurs et mesurer votre étendue? Pourtant, les regrets dont je viens de parler ne concernent que le temps actuel. Sans doute, ils ont souvent meurtri une vie tout entière. Mais, chère âme qui parcourez maintenant du regard ces lignes, après cette vie tout n'est pas fini; il y a une autre vie. L'éternité passée avec le Seigneur Jésus, c'est le bonheur parfait. L'éternité loin du Sauveur c'est: le remords, les regrets sans fin. Voulez-vous, je vous prie, m'accorder un instant votre attention? Le sujet est important et il vaut la peine de s'occuper de nos âmes précieuses, parce qu'immortelles, et c'est d'elles que je voudrais m'entretenir un instant.

Je vous dirai donc que Dieu aime tous les hommes, quoique les hommes le nient parfois. Le diable l'a nié au commencement, et, hélas! beaucoup d'hommes depuis ont marché sur ses traces. Pourtant Dieu a fait abonder et surabonder les preuves de son amour à l'égard des enfants des hommes. Dieu a veillé sur le berceau de notre enfance, et, frêles et délicates créatures que nous étions, que serait-il advenu de nous, je vous le demande, sans ses soins assidus et vigilants? Plus tard, Il a pris soin de notre adolescence.

Maintenant, chaque jour, Dieu entretient notre vie: Il nous l'a donnée et Il l'entretient car Il est le Conservateur de tous les hommes. Nous lui sommes redevables pour chaque centimètre cube d'air qui pénètre dans nos poumons. C'est Lui qui contrôle chaque battement de notre coeur et chaque pulsation de nos vaisseaux. Dans le vaste univers tout nous parle de Lui, depuis la moindre graminée jusqu'aux arbres séculaires. Toutefois à côté de la voix du Créateur dont les oeuvres proclament la puissance éternelle et la divinité, il y a une autre voix qui se fait entendre. C'est une voix perçante comme la voix d'une sirène, c'est la voix de la tentation. Le péché nous attire... loin de Dieu. Nous fuyons Dieu sans raison et sans crainte. Malgré notre vie si courte, notre existence si précaire, nous allons dans notre chemin, celui que nous avons choisi.

Mais Dieu dans Sa bonté est venu au-devant de nous. Nous ne pouvions pas nous approcher de Lui, alors Lui s'est approché de nous dans la personne de son Fils. Nous connaissons l'histoire de la Croix du Calvaire. Nous savons comment le Seigneur Jésus a souffert sur le bois et est mort entre deux malfaiteurs. Il y a des croix partout: au cimetière, précédant les convois funèbres, au-dessus des portes, dans les chambres à coucher, à la croisée des chemins et jusque sur les bières. Les croix ne manquent pas sur les édifices religieux. Pourtant on n'en voit pas dans les lieux de plaisir, à l'entrée des théâtres, des cinémas, des cafés et music-halls. Pourquoi toujours sous nos yeux s'offre le souvenir de cette potence romaine, instrument de supplice d'un temps lointain et barbare?

Ah! cher lecteur, le Fils de Dieu a été attaché à la croix pour l'homme perdu, parce que coupable. Dieu ne peut voir le mal sans le punir. Il se doit de le châtier, et Jésus-Christ Son Fils, s'est offert pour porter nos péchés en son corps sur le bois. Aussi maintenant, quiconque croit en Jésus, le Sauveur, reçoit la rémission de ses péchés. Vous êtes-vous jamais arrêté un instant pour vous demander pourquoi ce gibet partout? Quelle responsabilité pour l'humanité. Arrêtez-vous un instant et réfléchissez. Le regret des regrets sera d'avoir passé insouciant, indifférent, dans un monde qui s'en va avec sa convoitise, sans s'être souvenu du Fils de Dieu. Le char qui vous emporte est rapide et chaque soir vous rapproche de l'éternité. La mort est sur votre chemin. Chaque tic-tac de votre montre est comme la pioche du terrassier qui creuse votre tombe. L'appel pour l'éternité est parfois soudain. C'est une chose terrible, que de se trouver aux portes de la mort alors que l'on n'est pas sauvé, que l'on n'a pas la paix et le pardon de ses péchés, que l'on est sans Dieu et sans Christ, sans espérance. Mourir ainsi c'est faire un bond, un saut épouvantable dans un abîme de ténèbres.

Oh! je vous en supplie, prêtez votre attention à ces choses. Écoutez ces quatre déclarations contenues dans les Saintes Écritures:

" Et, comme il est réservé aux hommes de mourir une fois... " Peut-être, vous dites-vous dans le secret de votre coeur: " cela, je le sais." Oui, nous le savons tous, mais nous l'oublions. Souvent même nous agissons comme si nous ne le savions pas. Beaucoup d'hommes se plaignent constamment de la brièveté de la vie et ils font comme si elle n'avait pas de fin. La mort est la feuille qui nous assigne à la barre du Tribunal Divin. A son appel nul ne peut se soustraire. Passons à la deuxième vérité. Elle est non moins tragique que la première.

"... Et après cela le jugement." Mourir est une chose affreuse. J'entends mourir sans Christ, sans certitude, sans assurance. Mais ce qui suit la mort est plus affreux encore. Eh! quoi? Faudra-t-il rendre compte à Dieu de chaque pensée, de chaque parole et de chaque action? Oui, car il est écrit "Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le Trône et des livres furent ouverts; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d'après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs oeuvres... et si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu." Quel triste, quel sombre avenir.

"... Ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs... " Christ s'est offert. Il a porté les péchés de plusieurs. Faites-vous partie de ces plusieurs? Si vous venez aujourd'hui à Jésus, vous pourrez dire reconnaissant, confiant et heureux: " Par grâce je fais partie des plusieurs. Christ m'a sauvé." Christ expirant sur la croix pour sauver des pécheurs, c'est le passé. Écoutez, ce qui concerne l'avenir du bienheureux racheté:

" ... Apparaîtra une seconde fois, à salut à ceux qui l'attendent..." Christ vient en effet chercher ceux qui lui appartiennent. Il les introduira dans la maison du Père. Ce retour du Seigneur Jésus est pour le croyant un frais matin, un matin délicieux, un matin sans nuage. Partir avec Jésus, sans l'ombre d'un regret dans les splendeurs du ciel, quelle glorieuse espérance. Oh! venez à Jésus. Si vous ne le faites pas, les regrets amers, les regrets sans fin seront votre part. Perdu, vous regretterez en enfer l'occasion méprisée. Venez aujourd'hui au SAUVEUR,

M. C.

Venez au Sauveur qui vous aime,

Venez, Il a brisé vos fers;

Il veut vous recevoir lui-même

Ses bras vous sont ouverts.

Oh! quel beau jour, Sauveur fidèle,

Quand, nous appuyant sur ton bras,

Dans la demeure paternelle

Nous porterons nos pas.

 

Venez pécheurs, Il vous appelle;

Le bonheur est dans son amour.

Tournez vers Lui ce coeur rebelle

Il sauve sans retour.

Le temps s'enfuit, l'heure s'écoule

Qui sait si nous vivrons demain?

Jésus est ici dans la foule

Jésus vous tend la main.

 

" Celui qui croit en Lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du FILS UNIQUE DE DIEU."

Évangile selon Jean, Chap. 3, verset 18.

"Qui croit au Fils a la vie éternelle; mais qui désobéit au Fils rie verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui."

Évangile selon Jean, Chap. 3, verset 36.

 


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