La Séparation


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SÉPARATION! Quel mot que celui-là! Combien de douleurs dans l'histoire du monde ont été causées par cette chose terrible. De combien de déchirements les quais des gares n'ont-ils pas été les témoins? Celui qui écrit ces lignes assistait au départ pour la guerre. C'était la mobilisation générale! Et, hélas! vous le savez, nombreux sont les êtres aimés que l'on a pressés sur son coeur et qui sont restés là-bas, froids et sanglants. Chaque village et chaque ville a son monument commémoratif aux morts de la guerre. Pensez aux mères éplorées, aux épouses en deuil. Pensez aux enfants qui ont à peine gardé le souvenir vague et lointain d'un père aimé. Parti, il n'est plus revenu. Séparation! Quel mot douloureux! Quel vide dans le coeur! Mères qui avez franchi la porte du cimetière, je respecte infiniment votre souffrance. Vous êtes dignes de toute sympathie. Veuves et orphelins, du fond de nos coeurs nous vous plaignons et comprenons vos larmes. Les séparations dont je viens de parler sont causées par la mort, mais il y en a d'autres. Un enfant chéri a fréquenté malheureusement de mauvaises compagnies. Petit à petit il a délaissé le "home" pour les lieux de plaisirs. Et un jour il est parti. Vous ne l'avez plus revu. Attiré par les mirages vains et trompeurs d'un monde qui s'en va avec sa convoitise, il s'en est allé là-bas, au pays des joies éphémères. Et maintenant votre coeur saigne en pensant à celui que vous revoyez bambin sur vos genoux. Épouses! Votre compagnon de voyage a peut-être trouvé sur sa route un être qui vous l'a ravi. Lui aussi est parti, laissant le foyer vide. Vous pensez à ces jours où tout vous souriait, et, où vous marchiez la main dans la main. Époux! Vous pouvez avoir fait aussi les mêmes douloureuses expériences. Oui, ces séparations ont causé tant de douleurs! D'autres fois, on a vu partir par le chemin des mers ceux que l'on aimait. Ils sont allés dans ces terres lointaines, riches en promesses. Doucement le navire a quitté le port. Sur le quai vous avez salué aussi longtemps que vous l'avez pu les chers voyageurs. Puis, dans les brumes du large, le navire a disparu. Le coeur brisé vous attendez chaque jour des nouvelles qui ne viennent pas. Ainsi, on se quitte dans ce monde. La vie est une étoffe tissée d'arrivées et de départs. À cet état de choses, nous ne pouvons rien changer. Il s'agit de choses inévitables.

Je voudrais vous parler d'une séparation, encore plus solennelle que toutes celles dont je viens de vous entretenir. Le prophète Ésaïe dit: " Mais vos iniquités ont fait séparation entre vous et votre Dieu; et vos péchés ont fait qu'Il a caché de vous sa face, pour ne pas écouter." Quelle parole que celle-là! Qu'est-ce que cela signifie? Cela veut dire que Dieu est séparé, privé de sa créature, à cause du péché. Le mal est venu constituer une barrière, un obstacle, entre Dieu le Créateur, et l'homme sa créature. Aussi longtemps que cette barrière subsiste, Dieu ne saurait trouver de repos et l'homme trouver de bonheur. C'est pourquoi le Dieu bienheureux a trouvé le moyen de venir jusqu'à nous pour que, réconciliés avec Lui, rien désormais ne nous sépare plus de Lui. Qui a suggéré à Dieu de venir jusqu'à nous dans la personne de son Fils unique et bien-aimé? Personne. C'était sa pensée, et Il l'a accomplie. Écoutez ce que dit l'Écriture: " Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde." Après quatre mille ans de péché, de folie, d'impiété de la part de l'homme, c'est-à-dire quand l'accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils. Le Seigneur Jésus est mort sur la croix; pour porter nos péchés le Sauveur s'est présenté. Ses mains ont été percées. Ses pieds ont été perrés. La lance du soldat romain a percé son côté. Sa tête auguste fut couronnée d'épines. À la croix toutes les nations avaient envoyé leurs ambassadeurs. Et au moment où la méchanceté de l'homme atteignait son point culminant en faisant subir un horrible supplice au Seigneur Jésus, au moment où la haine de l'homme débordait, l'amour du Père brillait de tout son éclat en nous donnant le Fils. Le Père a donné le Fils; le Fils est mort pour des pécheurs. Savez-vous quel est le langage d'une âme autrefois éloignée et perdue mais maintenant réconciliée avec Dieu? " Certainement, Lui, a porté nos langueurs et s'est chargé de nos douleurs; et nous, nous l'avons estimé battu, frappé de Dieu et affligé; mais Il a été blessé pour nos transgressions; Il a été meurtri pour nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur Lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris." C'est par la mort de Christ que nous sommes maintenant réconciliés avec Dieu. Dieu nous voulait pour Lui. Nous avons tous entendu parler de la parabole du fils prodigue. Un jour il pensa quitter son père, la maison où il avait vécu entouré de soins vigilants et assidus. Il partit pour le pays éloigné, le pays où la plupart des hommes passent la plus grande partie de leur vie Là-bas loin, bien loin du foyer paternel, le fils dissipa tout son bien en vivant dans la débauche. C'est une histoire bien connue; elle se répète chaque jour. Mais il y eut un moment où le malheureux prodigue rentrant en lui-même, décida de revenir, en arrière et de rejoindre le lieu que, dans sa folie il n'aurait jamais dû quitter. Il laisse le pays lointain; il abandonne ses compagnons d'infortune, il déserte ce maître dur qui nous parle du chef de ce monde, c'est-à-dire de Satan. Le prodigue s'en va de ce pays de la faim. Car, chers amis, les gousses de Satan ne peuvent pas rassasier l'âme; les plaisirs de ce monde laissent le coeur vide et l'esprit sans repos. Vous êtes-vous séparés de ces choses? Oh! revenez aujourd'hui au Dieu qui pardonne. Savez-vous qu'il est grand temps si vous devez être sauvés? Ou bien vous vous séparerez de vos péchés et vous ne connaîtrez plus le douloureux esclavage du péché, ou bien vous garderez vos péchés et, laissez-moi vous le dire, vous n'en serez jamais séparés. Vous passerez l'éternité avec eux. Quelle compagnie! Soyez plutôt compagnons de Christ dans la gloire. Permettez, cher lecteur, que j'attire votre attention sur les conséquences funestes et fatales de votre refus inconsidéré. L'éternité loin de Dieu ce sont: les pleurs et les grincements de dents. C'est l'étang de feu. C'est le ver rongeur du remords. C'est la nuit, une nuit sans lune et sans étoiles, sans un rayon d'espérance, sans une clarté d'espoir. C'est la souffrance dans la nuit épaisse et sur laquelle jamais aucune aurore ne se lèvera. Qui voudrait ces terreurs, ces noirceurs, ces laideurs? Il y a une pensée à laquelle vous ne vous êtes peut-être pas jusqu'ici arrêté. Je vous la dirai et vous y songerez. C'est celle-ci: L'éternité ne finit jamais. Avez-vous compris ce mot: " Éternité" ? L'éternité c'est le présent. Le passé abdiquera. L'avenir aussi. Le présent régnera. L'éternité c'est: l'éternel présent!

Si l'on enlevait des océans et des mers une simple goutte d'eau tous les siècles, l'heure sonnerait, là-bas, au pays du grand présent où les océans seraient vides. Si l'on reportait chaque goutte d'eau tous les siècles au lieu où on l'avait prise, à nouveau un jour les océans seraient pleins. Supposez un instant que l'on répète cette opération autant de fois qu'il y a de grains de sable sur la terre et multipliez le total obtenu par le nombre des étoiles, vous aurez une idée vague et incertaine de ce présent que l'on nomme l'éternité. Cher lecteur, où passerez-vous l'éternité? La passerez-vous avec Dieu et tout son cortège ou séparé de Lui, avec Satan et avec ses anges dans ce lieu terrible où iront les pécheurs sans repentance? Pensez ce que ce sera d'être éternellement séparé du Dieu bienheureux et du Seigneur Jésus Christ qui est aussi Dieu sur toutes choses, béni éternellement. Pensez à l'étang brûlant embrasé par le soufre, et faites votre choix. Pourquoi mourriez-vous? Pourquoi choisiriez-vous la mort quand Dieu maintenant vous supplie d'accepter la vie? La vie éternelle, le salut, le pardon, une pleine et entière délivrance du péché et des conséquences du péché c'est-à-dire de la mort, et du jugement, ne se trouvent qu'auprès de Jésus, le Fils de Dieu, le Sauveur des pécheurs. Pourquoi ne viendriez-vous pas tout de suite à Lui? Il faut le faire sans tarder. Différer, retarder, remettre peut vous être fatal. C'est maintenant le moment pour passer condamnation sur vous-même, pour vous repentir, pour reconnaître ce que des multitudes ont reconnu avant vous, savoir: que vous êtes perdu. Séparez-vous aujourd'hui de vos péchés en les confessant à Dieu. C'est un lourd fardeau qui a pesé sur vos épaules. Ne voulez-vous pas l'abandonner? Est-il donc bien cher à vos coeurs? Satan est un mauvais maître, son service est mauvais aussi.Mais ses gages, mais son salaire, sont pires que tout. Fuyez-le. Jetez-vous résolument dans les bras de Jésus. Il vous fera connaître son pardon. Vous serez heureux dans le temps présent et dans l'éternité. Vous ne serez jamais séparé de Celui qui est plus beau que le fils des hommes, de Celui dont toute la personne est désirable et dont les beautés et les grâces feront le sujet de continuelles louanges des myriades de rachetés. Lecteur, je t'ai parlé des séparations et en terminant je veux te dire avec tout l'amour dont mon coeur est capable - Sépare-toi aujourd'hui de tes péchés. Tu n'en auras jamais du regret. Reviens au Dieu qui pardonne, tu trouveras le bonheur. Il ne repousse personne; Il est le DIEU SAUVEUR.

M. C.

Jésus t'aime, Jésus t'aime,

IL TE VEUT AUJOURD'HUI.

Avec ta misère extrême,

Aujourd'hui viens à Lui.

Il pardonne, Il pardonne,

Il pardonne aujourd'hui.

 

Reçois le salut qu'il donne

Aujourd'hui viens à Lui!

Il efface, Il efface

Tes péchés aujourd'hui.

Ce jour est un jour de grâce

Aujourd'hui viens à Lui!

 

CONSÉQUENCES DE L'INCRÉDULITÉ.

"Jésus leur dit donc encore: Moi, je m'en vais, et vous me chercherez; et VOUS MOURREZ DANS VOTRE PÉCHÉ... "

" Je vous ai donc dit que VOUS MOURREZ DANS VOS PÉCHÉS... "

Évangile selon Jean, Chap. 8, versets 21-24.

"C'est une chose terrible que de tomber ENTRE LES MAINS DU DIEU VIVANT."

Épître aux Hébreux, Chap. 10, verset 31.

 


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