"TOUS"

Nous avons parlé de la justice, et nous avons vu que la justice de Dieu est offerte à tous. C'est une offre merveilleuse, faite par Dieu lui-même pour donner Sa justice, librement, sans oeuvres, à quiconque veut la recevoir, homme, femme ou enfant. Nous avons vu que la justice de Dieu est semblable à une robe ou à un manteau qui nous couvre, et que notre propre justice est comme un vêtement souillé. A la place de notre justice, Dieu nous offre la sienne, mais c'est seulement "sur tous ceux qui croient".

Le caractère chinois qui est en tête de notre chapitre se lit "Chung" et signifie tous. C'est vraiment un mot merveilleux. La partie supérieure signifie Sang, la partie inférieure, Trois hommes, et l'ensemble représente donc trois hommes abrités par le sang. Voilà comment les Chinois écrivent Tous. Ces trois hommes nous font penser à "Tous ceux qui croient". Ils ont cru que le jugement allait venir, et ils se sont réfugiés dans le seul lieu de sécurité, à l'abri du sang.

Vous vous souvenez de l'histoire de la première Pâque. Dieu avait dit qu'au milieu de la nuit Il passerait à travers le pays d'Égypte et frapperait tout premier-né dans chaque maison. Mais Il avait donné aux Israélites un moyen de salut. Il leur avait dit de prendre un agneau, de le tuer, de mettre son sang sur les deux poteaux et le linteau de la porte, et Il avait fait cette promesse: "Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie à destruction au milieu de vous, quand je frapperai le pays d'Égypte".

Il n'y avait pas de différence si les habitants de la maison étaient bons ou méchants, s'il s'agissait des Égyptiens ou des Israélites, s'ils étaient blancs, jaunes ou noirs: tout cela n'avait rien à voir avec leur sécurité. Ce qui importait, c'était qu'ils fussent oui ou non abrités par le sang. Le pire pécheur parmi les Égyptiens était en sûreté cette nuit-là s'il avait mis le sang sur sa porte, et le meilleur des Israélites aurait perdu son premier-né s'il avait négligé d'obéir à l'ordre de l'Éternel.

Il ne suffisait pas de dire: "je crois que le jugement de Dieu va venir, et que le sang est le seul moyen de salut". Non, il fallait mettre le sang sur sa propre porte. Et il n'y a aucun avantage à croire que le jugement va venir et que Christ est le seul Sauveur, si vous ne vous confiez pas en Lui pour vous-même et si vous n'êtes pas vous-même personnellement à l'abri du sang.


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