JUSTICE

Vous vous rappelez que nous avons parlé du péché qui est semblable à un filet qui nous saisit et nous retient captifs jusqu'à ce qu'un Autre vienne nous sauver. Aujourd'hui je voudrais vous parler de Celui qui est venu nous délivrer du terrible filet du péché dans lequel nous étions tombés. Oui, grâces à Dieu, Quelqu'un est venu nous sauver, et dans le premier chapitre du Nouveau Testament nous lisons:

"Tu appelleras son nom Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés."

C'est précisément ce qu'il nous fallait, n'est-ce pas? Un Sauveur! Quelqu'un qui nous délivre de ce terrible filet dont les mailles nous enserrent et nous retiennent captifs.

Eh bien! je voudrais que vous regardiez très attentivement le caractère qui est en tête de notre chapitre. Vous verrez qu'il est composé de deux parties. La partie supérieure signifie "brebis" ou "agneau"; vous pouvez voir qu'il a deux cornes, quatre pattes et une queue, et la croix au milieu est son corps. La partie inférieure de ce caractère signifie "moi" ou "je". Maintenant pouvez-vous deviner ce que veut dire le mot tout entier?

"Moi" couvert par un "Agneau"?

Si vous connaissez un Chinois dans la ville que vous habitez, vous pouvez l'interroger sur ce mot; il vous dira probablement que c'est "ii", mais il aura de la peine à vous expliquer sa signification; aussi vais-je essayer de le faire. Ce caractère signifie "justice", mais je crains que certains de mes petits lecteurs ne comprennent pas très bien ce mot. Il y a différentes sortes de justice. Il y a votre propre justice; ce sont toutes les choses justes, les bonnes choses que vous faites pour essayer de gagner le ciel.

En Chine il y a des "Sociétés d'oeuvres justes" dont les membres cherchent à accomplir de bonnes actions pour parvenir au ciel. Ce sont nos propres justices. Ce sont les choses que nous aimons que les autres gens voient quand ils nous regardent, les choses que nous aimons à porter à l'extérieur comme des vêtements, tandis que nous gardons les mauvaises choses cachées là où personne ne peut les découvrir; elles sont recouvertes par notre justice. N'en est-il pas ainsi? Dieu nous parle de nos justices et dit qu'elles sont comme des vêtements que nous portons pour nous couvrir, -- mais Il ajoute qu'elles sont comme "un vêtement souillé". Vous n'aimez pas porter un vêtement sale, n'est-ce pas? Nous hésitons à toucher des haillons malpropres, nous les brûlons, et c'est le seul sort qui leur convienne. Il en est exactement de même de notre propre justice, des meilleures actions que nous accomplissons.

Nos péchés sont comme un filet qui nous enserre et nous entraîne dans l'étang de feu, et notre justice est comme un vêtement souillé! Dans quelle terrible condition nous nous trouvons! Que pouvons-nous faire?

Maintenant regardez encore une fois le caractère qui est en tête de notre chapitre. Que voyons-nous là? Nous voyons en bas "moi", avec un "agneau" par dessus, me couvrant, pour ainsi dire. De qui nous parle cet agneau? La plupart d'entre vous peuvent me répondre: Du Seigneur Jésus, "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde". Quelle belle leçon renferme ce mot! C'est précisément ce dont nous avions besoin! L'Agneau de Dieu venu ici-bas pour ôter mes péchés, pour me sauver du filet dans lequel j'étais pris sans espoir, et le même Agneau de Dieu pour me couvrir tout entier à la place des vêtements souillés de ma propre justice. Avec quelle joie je me dépouillerai de mes vêtements impurs pour être recouvert par l'Agneau de Dieu, pour être caché en Lui!

Mais regardez encore une fois notre figure, et vous verrez que rien ne peut "me" toucher, sans toucher d'abord "l'Agneau" qui est au-dessus. Et, chers enfants, quand je pense comment tout le jugement de Dieu dû à mes péchés a été porté par ce précieux Agneau, comment Il a enduré les coups que je méritais, comment toutes les vagues et tous les flots de la colère d'un Dieu saint ont passé sur Lui (tandis que je suis en sécurité en Lui), quand je pense à tout cela, combien mon coeur peut être reconnaissant et comme je puis Lui rendre grâce.

Lorsque nous nous souvenons que la justice est ce qui nous recouvre, que ce soit les vêtements souillés de notre propre justice, ou l'Agneau de Dieu qui est la justice de Dieu, nous pouvons voir avec quelle beauté ce caractère chinois nous parle d'une justice qui n'est pas la nôtre, mais celle d'un Autre, la justice même de Dieu.

Cher lecteur, possédez-vous cette justice de Dieu? Êtes-vous couvert par l'Agneau de Dieu? Lorsque Dieu vous regarde, vous voit-Il entièrement caché dans son Fils bien-aimé? C'est là ce qu'Il vous offre. Il dit: "Maintenant, la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ" est offerte "envers tous et sur tous ceux qui croient". Êtes-vous de ce nombre?


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