PUNITION

Vous savez tous qu'après le péché vient la punition. Quelquefois à l'école vous n'êtes pas découvert: le maître ne vous voit pas. Quelquefois un voleur s'enfuit et la police ne réussit pas à remettre la main sur lui: et ainsi tous deux, l'enfant et le voleur, échappent au châtiment qu'ils ont mérité. Mais y échappent-ils vraiment? Dieu a vu le petit garçon ou la fillette commettre la mauvaise action que le maître n'a pas vue. Le voleur aura un jour à comparaître devant Dieu et à rendre compte de son péché, à moins que quelqu'un d'autre n'ait été puni à sa place.

Si vous avez lu le chapitre précédent, vous reconnaîtrez tout de suite que la partie supérieure du caractère qui signifie "punition" est la même que celle du "péché". Toutes deux représentent un filet de pêche. Mais lorsqu'il s'agissait du péché, c'était le filet du diable pour nous prendre et nous entraîner avec lui dans l'étang de feu. Ce filet-ci pourrait s'appeler le filet du maître qui surprend les petits garçons ou les petites filles à l'école, lorsqu'ils sont méchants. Ou bien cela pourrait être le filet du gendarme qui capture ceux qui ont enfreint les lois du pays: mais finalement c'est toujours le filet de Dieu qui amène tout être humain, homme, femme ou enfant à se tenir devant Lui. Si nous venons maintenant en sa présence comme de pauvres pécheurs perdus, nous trouverons qu'Il s'est pourvu de Quelqu'un pour subir le châtiment que nous avions mérité: c'est le Seigneur Jésus. Mais si nous ne répondons pas tout de suite à son appel, Il nous adresse cette question: "Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut?"

Qu'arrive-t-il lorsque vous avez été surpris à l'école faisant quelque chose de mal? Ou qu'arrive-t-il au voleur lorsqu'il a été appréhendé par le gendarme? "Oh! alors vient la punition", répondra l'un de vous. Mais ce n'est pas ce qui arrive tout de suite après. Le voleur comparaîtra devant le juge, et là il sera jugé selon ce qu'il a fait -- selon ses oeuvres. L'enfant devra rendre compte de sa conduite à son maître, et celui-ci le jugera. Ainsi dans notre mot punition,la partie suivante est celle-ci,  et la base,  signifie, "une bouche". Les quatre traits qui la surmontent sont les paroles qui sortent de la bouche. Quelle terrible chose de réaliser que, si vous n'êtes pas délivré de ce filet du péché, un jour vous, vous-même, devrez vous tenir devant le grand trône blanc, et y être jugé d'après vos oeuvres.

Alors vos oreilles entendront les terribles paroles de la bouche de votre Juge, Celui de devant la face duquel la terre et le ciel s'enfuiront.

Peut-être pouvons-nous penser que les quatre mots sortant de la bouche, dans notre caractère, sont:

Le péché, "Les gages du péché, c'est la mort".

La mort, "Après la mort, le jugement".

Le jugement, "Il furent jugés. Et si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu."

L'étang de feu.

Notre caractère comprend encore une partie, à droite . Elle signifie une épée. Et elle représente l'épée qui exécute la sentence de mort prononcée par le juge. Voilà comment les Chinois représentent la "punition". "Pris, jugé, exécuté".

A l'école, cela peut être une punition, une retenue, ou quelque chose de ce genre. D'après la loi du pays, cela peut aller jusqu'à la mort, -- mais dans le jugement du grand trône blanc il n'y a qu'une sentence: la seconde mort, l'étang de feu.


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