PENSÉES CHRÉTIENNES


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Pour que Dieu nous donne de nouvelles lumières, il faut que notre conduite soit à la hauteur de la lumière qu'Il nous a déjà communiquée.

Le chrétien doit marcher maintenant dans la lumière qui brillera au tribunal de Christ.

Que votre lumière, non pas vos bonnes oeuvres, luise devant les hommes. Si vos bonnes oeuvres luisent devant les hommes, elles pâlissent devant Dieu. Vous êtes la lumière du monde, qu'elle luise donc, et les hommes verront vos bonnes oeuvres!

Nous ressemblons à une lanterne. La lumière est dedans, pour éclairer dehors, mais si la chair s'en mêle, les vitres empêchent la lumière de briller.

Quand la chair agit dans un chrétien, on voit un homme, hélas! mais quand c'est l'Esprit, on voit un chrétien.

Balaam veut aller quand Dieu défend, Jonas ne veut pas aller quand Dieu envoie. C'est la chair.

Les choses que la chair désire sont ordinairement le bois dont Dieu se sert pour la consumer.

La liberté où Christ nous a placés n'est pas une liberté pour la chair, mais sa mortification.

Une fidélité habituelle à juger la chair dans les petites choses, tel est le secret pour ne pas tomber.

La vraie attente de Jésus se caractérise par une vie et un service relatifs à ce que cette venue sera pour nous.

Le chrétien qui vit dans l'attente de Jésus a son coeur déjà dans le ciel.

A l'enlèvement des saints, ceux-ci verront Christ avant de voir le ciel. L'Esprit nous attache à la personne de Christ ayant tout.

L'espérance de voir Jésus comme Il est, et de Lui être rendus semblables, nous purifie comme Lui est pur.

Paul faisait une chose... (Phil. 3, 14), et nous, combien en faisons-nous?

Tout ce qui ne peut s'accorder avec le repos vers lequel nous marchons doit être jugé en route.

On voudrait quitter les fours à briques de l'Égypte, mais on ne voudrait pas quitter les melons et les concombres.

Un chrétien qui n'est pas crucifié au monde, n'est qu'une pierre d'achoppement pour quiconque cherche à suivre Christ.

Le principe céleste devrait se trouver jusque dans les derniers détails de la vie, si nous voulons éviter des chutes graves attirant le jugement de Dieu.

Non seulement le chrétien infidèle se prive de récompenses pour le jour de Christ; mais il prive le Seigneur de la joie qu'Il aurait de le récompenser.

Il faut se renier soi-même pour ne pas renier Jésus.

Être indépendant de Dieu, c'est être esclave de Satan.

Satan n'est jamais plus diabolique que quand il se montre la Bible à la main.

Il est deux voies par lesquelles Satan aime surtout à agir: Le pouvoir dans le monde et le mensonge dans l'Église.

Quand, en face d'une tentation, nous savons discerner Satan sous son masque, nous l'avons vaincu.

Satan a de la puissance contre les prétentions et aussi contre la connaissance, mais il n'en a point contre l'obéissance lorsque nous marchons selon la Parole sans aucune volonté propre.

Ne pas regarder à soi, mais se voir en Christ, c'est la vraie humilité.

Un homme parfaitement humble serait celui qui penserait toujours au Seigneur Jésus et jamais à lui-même.

 

En Christ, nous trouvons tout ce dont nous avons besoin, mais quelle grâce, nous faisons aussi partie des choses qui sont en Christ!

En Christ nous sommes dans un état définitif. Tout ce que Dieu a fait depuis la création du monde jusqu'à Christ était provisoire.

Pour Paul, le fait d'être en Christ le délivrait aussi bien de sa justice propre que de ses péchés.

En regardant vers Dieu tout est clair, je suis en Christ. -- Il y a le combat avec moi-même, le combat avec Satan, le combat avec le monde, mais parfaite paix avec Dieu.

Christ est pour moi devant Dieu, et je suis pour Christ devant le monde.

Si vous êtes en Christ, Christ est en vous, alors j'espère que le monde ne voit rien d'autre en vous.

Un Christ céleste est la définition de ce que le chrétien est devant Dieu.

Christ doit être révélé par la foi à l'individu afin que celui-ci puisse être transformé en la même image; c'est ce qu'aucune ordonnance ne saurait faire.

Il n'y a point de crainte quand nous voyons Christ dans la gloire d'en-haut; parce que chaque rayon de cette gloire nous dit: Plus de condamnation; c'est parce que le péché est ôté que Christ est là-haut.

Il y a dans la vie d'un chrétien mille choses pour lesquelles il ne trouve point de directions fixes dans la Bible, parce que le Nouveau Testament est un livre de principes et non un livre de loi.

Que de préceptes sont contenus dans ces paroles: "Ne vous conformez pas à ce siècle!"

La conscience d'être morts et ressuscités avec Christ nous rend capables de nous affectionner aux choses d'en-haut, et de mortifier nos membres qui sont sur la terre.

Si nous saisissons la valeur du sang et que nous entrions au-dedans du voile, nous prenons place là où la victime était brûlée, hors du camp.

Le christianisme produit en nous un état de vie et de mort.

Le chrétien peut dire: "Il y a longtemps que la mort m'a atteint, et je dois la porter tous les jours; si elle atteint mon corps et que je déloge, ce ne sera qu'un gain immense."

Ceux qui ont été amenés à Dieu par l'efficace du sang et par l'onction du Saint Esprit doivent se mouvoir dans une sphère hors de la portée des influences naturelles.

Pour le chrétien, la croix de Christ est la fin de l'homme et la fin du monde.

Nous sommes morts et ensevelis avec Christ, ne montrons donc pas notre mort, car un mort est hideux et sent mauvais.

Le péché expié en Christ et jugé en nous par l'Esprit, voilà ce qui nous rend heureux, mais si la seconde chose est négligée, nous ne saurions jouir de la première.

Se reposer sur les bénédictions de Dieu est autre chose que de se reposer sur Dieu Lui-même.

Pour atteindre des résultats divins, il faut être dans des conditions divines.

L'incrédulité place les circonstances entre l'âme et Dieu; la foi place Dieu entre l'âme et les circonstances.

La Providence de Dieu gouverne les circonstances -- Dieu en soit béni -- la foi gouverne la conduite et le coeur.

La foi ne raisonne pas, elle agit à son point de vue et laisse le résultat à Dieu.

On allègue souvent la Providence de Dieu pour ne pas marcher par la foi.

La foi est le tombeau des soucis.

Dans 1 Pierre 1, deux choses sont mises à l'épreuve: la foi et l'or; celui-ci périt après l'épreuve, mais l'épreuve de la foi tournera à louange, honneur et gloire.

Pour marcher dans la vérité, il faut l'avoir dans le coeur.

Craignons un esprit bien meublé et un coeur vide.

Des principes ne suffisent pas, il faut Dieu, sans cela des principes puissants ne sont qu'une épée dans la main d'un enfant ou d'un homme ivre.

Les choses spirituelles ne pourront être bien comprises qu'en les pratiquant.

La connaissance ne peut aimer; pour aimer il faut que nous soyons nés de Dieu, car Dieu est amour.

L'habitation de Christ dans nos coeurs par la foi nous rend capables de connaître Son amour qui surpasse toute connaissance.

Le monde s'habitue à la puissance de Satan quelque dure qu'elle soit parfois; mais jamais à celle de Dieu.

L'homme a chassé Dieu du monde en crucifiant Jésus.

Rien n'a manifesté l'état réel du monde comme la croix de Christ.

Dieu ne nous traîne pas, Il nous attire.

Nous ne sommes pas seulement introduits dans un nouvel état, mais amenés à une Personne, savoir à Dieu Lui-même, et nous sommes faits participants d'une nature qui est capable de trouver ses délices en Lui.

La sainteté de Dieu est la base et la perfection de ma paix; et cela au point de vue le plus pratique possible.

La communion avec le Père et le Fils, voilà ce qui fait rompre avec tout ce qui n'appartient pas aux relations du Père et du Fils.

Dieu montre Son amour, non pas en réformant notre vieille nature, mais en nous donnant de Sa propre nature.

Dieu, qui me connaît parfaitement, m'a parfaitement aimé.

Quand l'amour et la mort se sont rencontrés à la croix dans une lutte terrible, l'amour a triomphé, et la mort a été à jamais vaincue.

L'amour ne pense pas le mal, mais il ne le supporte pas.

L'amour sans la vérité c'est la chair, la vérité sans l'amour c'est la loi.

La nouvelle nature est une nature dépendante, elle n'agit pas d'elle-même. Le vieil homme prétend être indépendant.

Souvent ce qui est important selon la pensée de l'homme ne l'est pas pour Dieu, car Dieu a en vue Christ.

Ne désirons pas être des chrétiens dont on parle; mais des chrétiens que le Seigneur approuve.

Le Seigneur tient plus particulièrement compte de nos motifs que de nos oeuvres; c'est la pureté de nos motifs qui fait la qualité de nos oeuvres.

L'oeuvre d'un serviteur de Dieu ne consiste pas à dire tout ce qu'il sait à un moment donné; mais ce qui édifie selon l'opportunité du moment.

Travaillez donc, édifiez les autres; mais ne travaillez pas au-delà de votre communion!

Une des dernières paroles du célèbre Whitefield était celle-ci: Seigneur, je me suis fatigué à ton service, mais jamais de ton service.

Plusieurs apprennent et savent de quoi ils sont sauvés, sans en venir jusqu'à apprendre pourquoi ils ont été sauvés.

Si deux anges étaient envoyés du ciel, l'un pour balayer les rues, et l'autre pour gouverner un empire, ils ne se querelleraient pas au sujet de leurs emplois respectifs. Si cela est vrai des anges, ne devrait-il pas en être de même pour nous?

L'homme en Éden a cherché le bon et l'agréable en dehors de Dieu (Genèse 3), et il a trouvé la mort; mais le chrétien ayant la vie en Christ, trouve le bon et l'agréable dans la volonté de Dieu (voyez Rom. 12, 2).

Le livre de Job nous enseigne ces trois choses entre beaucoup d'autres: 1) Jusqu'où peut aller l'homme avec sa justice. 2) Ce que devient cette justice sous l'examen de Dieu. 3) La grâce, seul moyen de communion permanente avec Dieu.

Tandis que l'homme est le jouet des circonstances, le chrétien est l'objet des soins de Dieu.

Dieu s'était repenti d'avoir fait l'homme; mais jamais de l'avoir sauvé.

Adam n'a pas su marcher dans l'innocence au milieu du bien; mais Christ a parfaitement marché dans l'obéissance au milieu du mal.

La grâce a amené Christ là où le péché nous avait amenés.

La mort est pour nous la conséquence de la désobéissance; pour Christ, celle de l'obéissance.

Il y a toute une différence entre avoir la faculté de mourir et être assujetti à la mort. Ce dernier cas est celui d'Adam, Christ en grâce s'est placé dans le premier.

Que le chrétien tienne seulement ferme le fait de la divine autorité de la Parole de Dieu, et aussitôt tout ce qui est purement humain devra céder.

Si on me demande pourquoi on voit dans la Bible de vilaines choses, je réponds que c'est parce que Dieu dit toujours la vérité.

Pilate demande à Jésus: "Qu'est-ce que la vérité?" Puis il s'en va sans attendre la réponse (Jean 18, 28). -- Mais quand Jésus dit aux siens: "Et vous, voulez-vous aussi vous en aller?" ceux-ci préfèrent rester auprès de Lui pour être enseignés (voyez Jean 6, 68).

L'heureux effet du vrai ministère de la Parole est de mettre l'âme en rapport direct avec la personne de Christ.

Le plus faible est rendu fort s'il s'attache à Christ.

Lorsque nous goûtons combien le Seigneur est bon (1 Pierre 2, 3), ce qui est d'ici-bas n'a point de saveur.

Jésus mit toujours, dans tout ce qu'Il fit, la saveur du ciel, et le monde n'a pas pu supporter cela.

Vous êtes le sel de la terre, non pas vous serez. Puisque vous êtes le sel, communiquez donc de la saveur à tout ce que vous touchez!

Qu'il est beau de rencontrer un chrétien, chrétien!

Dieu dit à Abram: "Sors de ton pays et viens." -- Il ne lui dit pas: "Va au pays," mais "Viens". -- Dieu conduit et accompagne ceux qu'Il appelle hors de ce qui est jugé. -- Il est dit du bon Berger: "Quand Il a mis dehors ses propres brebis, Il va devant elles, et les brebis Le suivent."

En suivant le Berger qui va devant, Sa personne se place entre nous et les circonstances. C'est Lui qui s'occupe de celles-ci, et nous ne voyons pas le chemin d'avance. -- Ainsi, nous suivons le Berger sans nous inquiéter où passe le chemin.

Il n'y a pas de persévérance là où Christ ne possède pas l'âme; mais là où Il la possède, il y aura un motif qui demeurera.

La tribulation peut surgir dans l'Église; on peut être déçu même par des frères; mais ceux qui ont Christ devant eux persévèrent; la Parole qu'ils ont entendue et qu'ils gardent les met en rapport avec Lui, et Christ est plus que tout le reste.


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